Bruno Grasser

That was then, this is now

Résolument protéiforme, Bruno Grasser raconte des histoires qui se jouent de l’histoire. Les formes utilisées sont empreintes de nostalgie ne sachant plus à quel monde elles appartiennent. Elles sont copiées, collées, modifiées, extrapolées dans une temporalité souvent ambiguë. Bruno Grasser fait fondamentalement du storytelling, et pourrait adopter la position du raconteur de Walter Benjamin dans son livre éponyme. Raconter une histoire, c’est toujours la raconter à son tour. L’écho contemporain transmis par l’artiste est projeté sur des matières premières assemblées, questionnnant les mouvements frénétiques de mondes qui s’entrechoquent, en donnant à voir des rêves fragiles dont l’équilibre est parfois rompu.