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James Purpura, peintre synesthète

19 Jun 2019

MAD MAD Talent Mood of the day

Peintre américain synesthète, James Purpura est autodidacte. Peignant depuis 2003, il se qualifie comme coloriste, et souhaite inspirer les gens par une peinture parfois abstraite afin de développer leur imagination.
Il est aujourd’hui situé au 59 Rivoli où il y expose ses peintures.

Peux-tu te présenter en quelques mots s’il te plait?

Je suis né aux États-Unis, dans l’Ohio, et j’ai vécu à Seattle et Los Angeles. J’ai fait beaucoup de voyages en traversant le pays en voiture, et je préfère le désert, là où il n’y a rien, personne, un grand vide. Je vis à Paris depuis une quinzaine d’années et aussi j’ai fait pas mal de voyages en France et dans d’autres pays d’Europe. J’aime bien les îles de la Bretagne.

Quand et comment t’es-tu mis à la peinture ? Es-tu autodidacte ou as-tu suivies des études d’art?

En 1999 j’ai fait un rêve, et ce rêve a eu lieu dans le désert, et tout était bleu… le ciel, l’air, j’étais entouré par ce bleu infini… Pendant 5 ans ce bleu était un peu coincé dans ma tête, et un jour en 2003 je me promenais à Seattle et je me suis trouvé devant un magasin consacré aux beaux-arts. Je suis entré pour acheter les choses nécessaires pour recréer ce bleu, et ainsi ma première toile s’intitule “Rêve bleu”.

Je n’avais jamais suivi de cours d’art ni d’histoire de l’art, je suis vraiment autodidacte. La première peinture était un peu intimidante. Mais chaque tableau est un jeu de couleurs. Je suis un coloriste.

Quand t’es-tu rendu compte que tu étais un synesthète?

J’étais en train de réaliser “Rêve bleu” et j’étais bien coincé, donc j’ai dû m’arrêter, prendre une pause. Un jour j’ai mis le “Boléro” de Ravel, et en écoutant ce morceau j’ai vu les images, les couleurs, le mouvement. J’ai repris la toile, et grâce à ce morceau j’ai pu la terminer. J’ai utilisé ce morceau pour la toile suivante et pour encore d’autres, et au bout d’un moment j’ai osé essayer d’autres morceaux de musique. Après quelques années j’ai appris qu’il y avait un nom spécifique pour qualifier ce phénomène : la synesthésie.

Ainsi, tu peins la musique. As-tu une musique qui t’as particulièrement inspiré, une sorte de muse musicale?

Je suis assez éclectique, j’écoute aussi bien Ravel, Debussy, Philip Glass et Alexandre Desplat que certains morceaux de pop de Madonna, Britney Spears et de la musique dance (“Belfast” de Orbital, par exemple).

Par simple curiosité personnelle : Quel genre musical préfères-tu ? Et lequel te définirait le mieux?

Je n’ai pas de préférence particulière, ça dépend de mon humeur, du genre de peinture que j’ai envie de créer selon l’énergie dégagée par la musique. En tout cas j’ai besoin de musique qui manifeste une profondeur, une certaine intelligence, des thèmes, et des motifs forts.

Quelle est ta démarche artistique ? Ton processus de peinture et ton but?

J’ai eu depuis toute ma vie une vision créative, une imagination très forte. J’imagine des histoires et si des gens me demandent qui les a imaginées, je leur réponds que c’est moi. Mon but est de retranscrire ma vision créative et imaginative sur toile, d’oser, de laisser dialoguer les couleurs sur la toile et de créer une histoire au-delà de ce qu’on voit tout de suite. Toutes sortes de thèmes s’adaptent à ce jeu, soit les paysages, soit l’abstrait, soit un mélange des deux… Inspiré aussi par la lumière et par mes propres voyages, mon but est d’inspirer les gens, de les inciter à penser autrement, et de stimuler leur imagination…

Quels sont tes futurs projets?

Je travaille sur quelques commandes actuellement, et j’aimerais créer un livre de mon art. Je voudrais réaliser un grand projet artistique pour que plus de monde puisse découvrir mon travail.

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